samedi 25 avril 2015

CINEMA DE MINUIT - DWAN TOO FREE...



Bonjour les amis !

Dimanche dernier, à 00 H 15, sur France 3 : Surrender (1950)...
Et demain, à 00 H 20 : Angel in Exile (1948), d'Allan Dwan...


 La semaine dernière, nous avons retrouvé le contestable duo John Carroll-Vera Ralston (voir chronique d'il y a trois semaines), mais dans un film ma foi plus surprenant et plus réussi que La Belle du Montana. La présence au scénario du talentueux James Edward Grant, poisson-pilote de John Wayne,  y est sans doute pour quelque chose.  Cette histoire somme toute classique, opposant un tandem de soeurs good girl/bad girl ... et un tandem good boy/bad boy est en effet transcendée par une atmosphère étrange, incarnée particulièrement par le vétéran Walter Brennan, dans le rôle d'un shérif à l'obstination quasi pathologique que ses ennemis surnomment... Javert !
Ce sont les deux êtres maléfiques qui finissent, comme souvent, par devenir le centre de l'action. Leur sacrifice final nous émeut  davantage que le bonheur des deux boy-scouts ! Je contredirai toutefois monsieur Brion, qui ne tarit pas d'éloges sur la prestation de miss Ralston : si elle est souvent supportable , ici, en garce patentée, elle est carrément approximative, surtout quand on pense à une Rita Hayworth ou à une Bette Davis !

Cette semaine, nous retrouvons John Carroll, mais sans son habituelle partenaire . Place à Adele Mara, dont la carrière fut fulgurante, et tient surtout à ses deux apparitions aux côtés de John Wayne : dans Le Reveil de la Sorcière Rouge, et surtout dans Iwo Jima, production Republic signée par un certain ... Allan Dwan...







Angel in Exile est le film qui fait dire à certains critiques , et au cher Bertrand Tavernier , que Dwan est un cinéaste rousseauiste : un hors-la-loi sort de prison et veut retrouver l'or qu'il a planqué . Il se trouve dans une mine, située près d'une mission espagnole, coupée du monde et du temps. Au contact des peones, le bandit se ressource et finit, après moult péripéties, par leur abandonner l'or en question.
Mélange de polar , de film d'aventures et de récit de rédemption, Angel est avant tout, comme nombre de films de Dwan, une fable fantasmagorique, loin de tout souci de réalisme. Ce qui a ses défauts : ses Mexicains sont vraiment très très caricaturaux. Mais encore une fois, d'un scénario banal, Dwan tire le meilleur et propose une oeuvre personnelle, quoiqu'imparfaite. Mais, ne serait-ce que pour le parcours atypique du personnage principal, même interprété par John Carroll, il faut voir Angel in Exile...

A plus !

Fred.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire