samedi 7 juin 2014

CINEMA DE MINUIT - THE TWILIGHT CORTISONE...

Bonjour les amis !

Demain, à 00 H 10, sur F3 : Derrière le Miroir (1958) , de Nicholas Ray...


Toujours Nicholas Ray à la Fox.
Nous sommes à la fin des années 50, et le système des grands studios est en train de péricliter. Conscients de leur pouvoir dans cette nouvelle redistribution des cartes, les stars s'imposent et produisent leurs propres projets. Il est encore rare, cependant, qu'elles en soient créditées au générique. C'est pourtant James Mason qui apparaît carrément au titre de producteur du film, dont il joue le rôle principal.


L'acteur britannique est alors au faîte de sa popularité aux Etats-Unis grâce aux deux triomphes que furent Vingt Mille Lieux Sous Les Mers ,  où il joue Nemo, et Une Etoile est née, où il joue le pathétique et touchant Norman Maine, star déchue...



Ce n'est pas le cas de Mason, qui fait maintenant ce qu'il veut à Hollywood . Y compris un drame sur l'accoutumance à la cortisone. Pourtant, d'après ses déclarations, c'est bien Nicholas Ray qui a eu l'idée du film en lisant un article sur une victime des conséquences de ce traitement. Mason y a vu l'occasion d'une belle performance.Ce qui est le cas.
Ray et ses scénaristes ( dont Mason lui-même) vont pousser le postulat assez loin. Le héros, un professeur bien tranquille, se découvre atteint d'une maladie orpheline, que seule la cortisone peut guérir. 
En fait, Ray déborde rapidement son sujet et nous livre une descente aux enfers dans l'univers de la drogue.
Il met également en cause l'environnement trop sage, trop ennuyeux, qui incite le camé à augmenter régulièrement ses doses.
Malgré son côté un peu démonstratif, typique des films "à thèse" de l'époque, le film reste un témoignage visonnaire , même si L'Homme au Bras d'Or , de Preminger, avait clairement montré le chemin l'année précédente...
 
 
La partenaire et malheureuse épouse de Mason est ici Barbara Rush :
 

On l'a bien oubliée, mais elle fut un des jeunes espoirs les mieux utilisés par Universal dans les années 50, notamment par Douglas Sirk dont elle fut une des actrices fétiches :



On remarque également, dans un second rôle, un grand gaillard un peu pataud qui fera le bonheur des amateurs de comédies, surtout celles signées Billy Wilder, aux côtés de Jack Lemmon : monsieur Walter Matthau.




Bande-annonce :


A plus !

Fred.


 

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